1905 31 Juillet : Obsèques d'Edouard WERLÉ fils
Lundi 31 Juillet 1905
Obsèques d’Edouard WERLÉ fils.
Le vicomte Jean Barbe Edouard WERLÉ est mort fin Juillet 1905, âgé de 29 ans (°ca 1878). Il était marié à Thérèse DEVIOLAINE.
Fils du comte (comte romain créé par le pape Léon XIII) Charles Alfred WERLÉ, directeur de « la Maison WERLÉ » = Veuve CLICQUOT-PONSARDIN, que nous avons déjà rencontrée plusieurs fois… il avait pour mère Mathilde (1846-1925), fille de Louis Napoléon LANNES, Duc de MONTEBELLO.
Cette « grande maison » était déjà bien implantée à Villedo à la fin du XIXe siècle. Elle concerne de près l’histoire des Cahous, notamment par la population d’employés qu’elle a amenée dans leur village. Ses bâtiments ont aussi souvent servi pour diverses manifestations, paroissiales ou familiales. Jusqu’au début des années 1960 mariages et autres banquets se faisaient couramment dans son vendangeoir de l’actuelle rue St Vincent, qui contenait aussi des logements d’employés. Revendu vers la fin du XXe siècle, ainsi que la maison d’ouvriers de la rue de la Prévôté, il ne reste plus à Villedo que la grosse propriété de la rue du Bas, rue Basse, ou rue de Reims, où sont les pressoirs. L’exploitation des vignes étant désormais régie à Pargny.
Au 1er Mai 1901 il n'y a pourtant qu'une famille recensée employée chez WERLÉ, le couple PRIMAUX et son fils ainé :
Rue Basse, maison 12; habitant, donc, cette propriété où sont les pressoirs,
PRIMAUX Louis Auguste, 39 ans /Werlé
POGNOT Victorine, 34 ans /Werlé
PRIMAUX Emile, 16 ans /Werlé
PRIMAUX Clémence, 12 ans
PRIMAUX Arsène, 10 ans
PRIMAUX Gustave, 8 ans
La Maison WERLÉ était aussi une de maisons de « négoce » où les petits vignerons sans pressoir livraient leurs raisin, avant la création de la Coopérative. Ainsi, je me souviens, dans ma toute prime-enfance des livraisons que mon auguste père faisait chez VCP, et ROUSSIN ; pour ODIOT, j’ai un doute : je ne sais plus clairement s’il vendait aussi à cette maison, qui se trouvait entre les deux autres, car, par quel hasard ou nécessité, ces trois grosses maisons se trouvaient regroupées « dans le bas du pays »…
Parmi tant de monde cité dans cet article, on remarquera l’absence du Curé de Villedo…